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De l’interprétation à l’usage et retour

Recension de Jullier, Laurent et Guillaume Soulez, « Usages de l’interprétation, interprétation des usages », Théorème , nº 36, 2023

Informations
  • Résumé
  • Mots-clés (16)
Texte

« Nous sommes à un moment où l’on peut, raisonnablement, s’opposer au refus de l’interprétation – on peut désormais être contre “contre l’interprétation” », ces mots en ouverture donnent un aperçu de la tâche ambitieuse et délicate que cet ouvrage s’est fixée. Après la vogue des studies, Laurent Jullier et Guillaume Soulez pensent que les temps sont mûrs pour repenser l’approche interprétative dans l’audiovisuel. Le numéro 36 de Théorème, revue fondée par Roger Odin sous le sillage de sa sémio-pragmatique, affronte donc la querelle des usages et de l’interprétation, en proposant des manières originales de trouver des points d’entente entre les approches sociologiques, esthétiques et sémiologiques. Dédiée à la mémoire d’Odin, la revue porte essentiellement sur l’interprétation des expériences cinématographiques – avec des intrusions dans la BD et dans les séries – et est le fruit d’une série de séminaires organisés à l’Université Sorbonne Nouvelle entre 2017 et 2020. La fameuse question opposant les partisans du braconnage et ceux de l’approche herméneutique est ici remise en forme pour apporter du nouveau dans la démarche des études audiovisuelles. Le dossier invite certains des plus éminents chercheurs en études de l’audiovisuel (Aumont, Lefebvre, Le Forestier, Château, Leveratto, Staiger, Vignaux) à une réflexion sur ce débat.

L’intense introduction, dont le titre est assez éloquent, pose les bases d’une approche de l’interprétation qui s’éloigne de la distinction entre usage et interprétation (Jullier et Soulez 2023). On y déploie ainsi un état de l’art de la question en faisant le point sur la nature de l’acte interprétatif et sur la distinction entre découverte et invention, ou entre explication et compréhension. Si l’ouvrage propose donc de revenir aux questions herméneutiques, il le fait dans un détour par les usages. La perspective pragmatique se décline ici comme la volonté de voir ce que les usages font à l’interprétation à travers la notion de pratiques. Ces dernières, situées historiquement et socialement, pourraient donc être le chaînon manquant entre herméneutique et société : il s’agirait d’étudier les espaces où différentes règles façonnent des types de compréhensions. Les études des usages y sont donc au cœur : une approche qui, dans les études françaises des médias, a parfois contribué à éloigner les perspectives herméneutiques en se focalisant sur les études qui regardent la manière dont les gens s’approprient des contenus et des dispositifs plutôt que sur l’analyse des contenus et des médias eux-mêmes, la conséquence étant parfois une mise à l’écart des approches médiologiques, sémiologiques et esthétiques. Cette introduction veut revenir sur cet écart improductif et retrouver une synergie entre les études des œuvres et les études de ce qu’on a longtemps appelé « réception » (dans une vision excessivement binaire de la communication).

Si un résumé ne serait-ce que partiel de cette introduction ne saurait pas restituer l’intérêt des concepts abordés – nous pouvons prendre la théorie des trois intentions d’Umberto Eco comme un prisme à partir duquel déployer certaines idées de grand intérêt développées par les auteurs. Dans Les limites de l’interprétation, Eco proposait sa fameuse distinction entre trois types d’intentions : cette manière d’entendre l’interprétation a longtemps été un gage de scientificité pour les approches qui se voulaient humanistes, mais qui souhaitaient se distinguer de la critique littéraire. Elle a également été la raison d’une séparation nette entre la perspective sémiotique et la perspective des sciences sociales. Lorsqu’on parle d’interprétation, la question de l’intentionnalité se pose : est-ce que le sens que l’on tire d’un texte peut être considéré correct s’il s’agit de ce que l’auteur avait l’intention de dire ? Eco était d’un avis opposé : il parlait ainsi d’intentions de l’auteur, du lecteur et, surtout, de l’œuvre. La seule manière pour garder un semblant de scientificité serait de se limiter aux intentions de l’œuvre. Souvent cette dernière ne dit pas ce que l’auteur souhaitait lui faire dire et, souvent, le lecteur peut y voir autre chose que ce qu’elle dit. On retrouve là, en partie, le critère de l’immanence du texte propre à l’approche structuraliste. S’arrêter au texte serait une manière pour avoir un périmètre donné. Le texte est le seul élément auquel on pourrait analytiquement revenir, qui n’est donc pas objectivé, mais qui se manifeste pour des éventuelles vérifications. Mais qu’est-ce qu’un texte ? Comment définir un objet qui est lui aussi construit par le lecteur ? Si la réponse d’Eco serait à chercher dans la négociation avec le lecteur (et à la place de ce dernier à chercher toujours dans le texte), Soulez et Jullier proposent plutôt de le voir comme une construction sociale, le lecteur n’étant plus un présupposé du texte, mais le texte étant un résultat des lectures et des usages qu’en société on fait de lui1. On pourrait dès lors affirmer que la proposition théorique de Jullier et Soulez revient à l’interprétation en passant par les usages – les pratiques d’interprétation. La notion de délibération développée au fil de plusieurs années par Guillaume Soulez est témoin de cette volonté de faire cohabiter regards sociologiques et herméneutiques.

Le texte de Jacques Aumont, intitulé « Pour l’interprétation », défend avec force l’approche interprétative devant les critiques auxquelles elle a été exposée au cours du XXe siècle (2023). « Le geste interprétatif a mauvaise réputation. Il a été souvent l’objet de critiques frontales, visant à le discréditer ou au moins à le rendre suspect. » Aumont évoque deux positions symptomatiques de l’attitude qui a vu dans l’interprétation un problème : celle de Susan Sontag dans Against Interpretation (1966) et celle de David Bordwell dans Making Meaning (1989). Selon Aumont, ces auteurs voient l’interprétation comme un « mauvais ajout de sens à quelque chose qui soit n’est pas à prendre comme porteur de sens mais comme expérience ineffable (Sontag), soit est à prendre comme n’ayant pas de sens latent mais seulement une existence formelle (Bordwell) ». Au contraire, Aumont défend l’idée selon laquelle l’analyse permettrait de partager au plus grand nombre ce qui dans l’œuvre appartient potentiellement à toutes et tous. Il convient cependant que l’interprétation fait face à deux problèmes : le manque de règles nettes (chaque interprète a son point de vue) et la problématique des types d’écrits qui la concurrencent : l’analyse et la critique. La deuxième « décrit et juge » ; la première prétend à la science et renvoie le geste interprétatif au domaine « non scientifique ». Cependant, l’interprétation est un geste spontané et obligatoire selon Aumont : ce qui nous arrive n’a pas de sens par soi-même, on passe donc notre temps à donner du sens à des événements, discours, situations et productions signifiantes « faites par construction pour signifier quelque chose pour nous, sans que cette signification soit donnée expressément ». Or ce qu’Aumont appelle une « réflexion sociomédiologique » pourrait porter sur les usages des interprétations qui en conditionnent la production même.

Martin Lefebvre, dans son article intitulé « Interpréter: vers une conception esthésique », part de la sémiotique de Peirce pour expliquer le statut épistémique de l’interprétation (le « à quoi sert-elle ») en montrant ainsi l’élucidation sémiotique d’un objet « dont la visée est en premier lieu affective » (2023). Lefebvre explique le sentiment de plaisir produit par un fameux mouvement de caméra dans Notorious (1946) d’Alfred Hitchcock. À travers les modes de relations signiques de Peirce, il arrive à démontrer que l’objectif interprétatif n’est pas la rationalisation mais plutôt un effet esthésique qui produit un « plaisir savant, un plaisir épistémique. Et il correspond à une élucidation de ses signes et objets. »

Dans la prolongation des réflexions introductives, l’article de Guillaume Soulez propose d’intégrer l’étude des « réceptions » dans l’analyse des œuvres : il s’agirait par exemple de tenir compte des conflits des interprétations, « le spectateur étant un opérateur de la pluralité des interprétations possibles et pas un simple point de passage de déterminations socio-culturelles » (2023). La pluralité des lectures ne serait plus une dimension potentielle de l’œuvre mais au contraire le moteur de l’analyse, son point de départ. Le spectateur membre de l’espace public manifeste ainsi le contexte de la discussion publique. Dans une perspective rortienne2, la démarche d’une sémiotique des délibérations serait ainsi opposée à celle du lecteur modèle d’Umberto Eco (Soulez 2013) : au lieu de chercher le lecteur présupposé dans l’œuvre, on chercherait ainsi l’œuvre dans les conflits des lectures. Les controverses interprétatives semblent être ainsi au cœur de la théorisation de Soulez – il serait sans doute intéressant de faire un parallèle avec la théorie latourienne des modes d’existence (Latour 2014) qui, elle aussi, trouve dans les controverses des points de conflits permettant de faire émerger une nouvelle ontologie.

La deuxième partie du dossier propose des approches méthodologiques, mettant en œuvre des interprétations selon des perspectives différentes afin d’en manifester toute la diversité. Laurent Jullier propose trois interprétations des quatorze premières secondes de Sunset Boulevard (1950), selon trois outils heuristiques différents : la classification des opérations de construction du sens visant à distinguer l’interprétation de ses voisines ; la déjà citée trichotomie des intentions d’Eco; et le cercle herméneutique de Schleiermacher (2023). Jullier démontre ainsi la nécessité dans un cadre universitaire d’expliciter une méthodologie interprétative sans pour autant prétendre que cette méthodologie soit la seule possible, ni la meilleure, ni la plus exhaustive, selon une position souvent énoncée par François Rastier (2001). Il reste qu’un outil heuristique doit pouvoir donner de bons résultats : le critère de l’adéquation de la théorie à l’égard de l’objet devient ainsi essentiel selon Jullier.

Dominique Château, dans un texte intitulé « L’interprétation abductive : comme un retour vers le futur. À propos de Chiens errants de Tsai Ming-liang » emploie de son côté la notion d’abduction selon Charles Sanders Peirce pour donner une interprétation de Chiens errants (2013) de Tsai Ming-liang (2023). L’abduction permet à Château de mettre en avant son usage du film, qui en est une interprétation, dans une démarche herméneutique.

La troisième partie de la revue fait la place à l’histoire : Valérie Vignaux montre comment les usages du cinéma que l’on faisait dans les ciné-clubs en France entre 1920 et 1950 privilégiaient l’œuvre au regard de son contexte industriel social (2023). Alors que le cinéma s’affirme à cette période dans sa dimension artistique, c’est une interprétation sociale du cinéma qui est largement répandue dans les ciné-clubs. Cette perspective sera graduellement abandonnée alors que la légitimation artistique du cinéma s’établit en France. On peut donc voir que les pratiques interprétatives sont situées historiquement et qu’elles peuvent être le reflet du contexte et du regard que la société porte sur le média. Laurent Le Forestier aussi, dans son intervention, situe et historicise : il retrace la genèse d’une notion essentielle, celle de plan-séquence, forgée par André Bazin (2023). Loin du « bazinisme », la mésinterprétation des concepts baziniens basée sur un manque de sources (lui aussi historique), Le Forestier montre comment ce concept doit son origine à la nécessité de comprendre un type de cinéma américain arrivé en France dans l’après-guerre, celui d’Orson Welles en particulier.

Janet Staiger et Jean Marc Leveratto abordent deux formats non cinématographiques : la série télévisée et la bande dessinée. Cette digression en dehors du terrain cinématographique montre la portée heuristique des théories débattues dans le domaine du cinéma. Staiger passe en revue quatre plaisirs interprétatifs liés à l’expérience de la série Lost (2004-2010) (2023). L’esthétique de la complexité, l’invitation à la résolution de l’énigme, l’attachement aux personnages et la compétence générique sont différentes « intentions » qui portent les spectateurs à faire l’expérience de l’œuvre avec une multiplicité d’attentes et perspectives. Difficile de ce point de vue, selon Staiger, de faire la distinction entre usage et interprétation. Jean-Marc Leveratto mobilise l’anthropologie du spectacle pour réintroduire le rôle du corps dans l’usage de la BD (2023). Cela permet d’appréhender le plaisir de la BD en évoquant Marcel Mauss, Erwin Goffman et Philippe Descola entre autres.

L’ouvrage se termine par un dialogue entre Perrine Boutin, Barbara Laborde, Camille Noûs et Roger Odin sur les « dialectique et didactique de l’interprétation des films » (2023). Dans ces échanges passionnés, les auteurs abordent la question de l’interprétation dans le cadre de l’enseignement : on se pose ainsi des questions sur l’articulation entre usage et interprétation dans le contexte pédagogique, sur la question de la réflexivité et sur le rôle du cadre institutionnel et de son poids (le cadre du cadre). Odin y rappelle la formule de Christian Metz « il suffit de le dire » : il est nécessaire, en d’autres termes, d’expliciter son point de vue lors d’une interprétation. Cette dernière dépend d’ailleurs de l’usage, « de ce que l’on attend de l’analyse ». Expliciter les « espaces de communication » (Odin 2011) dans lesquels les interprètes s’inscrivent est dès lors nécessaire pour comprendre les types de lectures et leurs origines.

En remettant en jeu une querelle assoupie mais finalement toujours ouverte, Jullier et Soulez ravivent le débat scientifique sur des questionnements fondamentaux. Seul point que l’on aurait pu aborder et pour lequel il ne semble pas y avoir de place – malgré l’évocation explicite de Roger Odin qui cite le logiciel d’annotation Ligne de temps développé par l’équipe de Bernard Stiegler et Vincent Puig à l’IRI en 2009 – sont les méthodes numériques, les digital humanities et leur apport à l’interprétation des œuvres. Les changements épistémologiques possibles grâce à la notion de distant reading ou de distant viewing (Moretti 2013; Tilton et Arnold 2023) et les « nouveaux observables » (Rastier 2011) que l’on aurait du mal à faire émerger sans l’emploi de ces techniques sont un domaine sur lequel on aurait aimé connaître positions et expériences de ces auteurs. Mais cela sera sans doute le sujet pour un prochain dossier de la revue…

Bibliographie

Aumont, Jacques. 2023. « Pour l’interprétation ». Théorème, nᵒ 36:43‑68.
Bordwell, David. 1989. Making Meaning. Cambridge: Harvard University Press.
Boutin, Perrine, Barbara Laborde, Roger Odin, et Camille Noûs. 2023. « Dialectique et didactique de l’interprétation des films ». Théorème, nᵒ 36:223‑40.
Château, Dominique. 2023. « L’interprétation abductive : comme un retour vers le futur. À propos de Chiens errants de Tsai Ming-liang ». Théorème, nᵒ 36:137‑48.
Eco, Umberto. 1989. Lector in fabula. Paris: Grasset.
Eco, Umberto. 1992. Les limites de l’interprétation. Paris: Grasset.
Eco, Umberto. 2002. Interprétation et surinterprétation. Paris: Presses universitaires de France.
Jullier, Laurent. 2023. « Construire une interprétation : les quatorze premières secondes de Sunset Boulevard ». Théorème, nᵒ 36:119‑36.
Jullier, Laurent, et Guillaume Soulez. 2023. « L’usage du sens. Introduction à « Usages de l’interprétation, interprétations de l’usage » ». Théorème, nᵒ 36:9‑42.
Latour, Bruno. 2014. Enquête sur les modes d’existence. Paris: La Découverte.
Le Forestier, Laurent. 2023. « Comprendre l’interprétation d’un corpus : Hitchcock, Welles, Wyler et l’invention de la notion de plan-séquence par André Bazin ». Théorème, nᵒ 36:171‑90.
Lefebvre, Martin. 2023. « Interpréter : vers une conception esthésique ». Théorème, nᵒ 36:69‑96.
Leveratto, Jean-Marc. 2023. « Usages sociologiques et usages ordinaires de la BD. L’approche anthropologique d’une technique de plaisir commune ». Théorème, nᵒ 36:203‑22.
Moretti, Franco. 2013. Distant Reading. Londres et New York: Verso.
Odin, Roger. 2011. Les espaces de communication. Introduction à la sémio-pragmatique. Grenoble: Presses universitaires de Grenoble.
Rastier, François. 2001. Arts et sciences du texte. Paris: Presses universitaires de France.
Rastier, François. 2011. La mesure et le grain. Paris: Champion.
Sontag, Susan. 1966. Against Interpretation. New York: Farrar, Strauss; Giroux.
Soulez, Guillaume. 2013. « La délibération des images. Vers une nouvelle pragmatique du cinéma et de l’audiovisuel ». Communication et Langages 2 (176):3‑32.
Soulez, Guillaume. 2023. « Manières de faire sens, usage, délibération, interprétation ». Théorème, nᵒ 36:97‑118.
Staiger, Janet. 2023. « Interpretive Pleasures in Experiencing Serial Fiction ». Théorème, nᵒ 36:191‑202.
Tilton, Lauren, et Taylor Arnold. 2023. Distant Viewing. Cambridge: MIT Press.
Vignaux, Valérie. 2023. « « Cinéma expression sociale ». Critiques et ciné-clubs ou interprétations et usages sociaux du film en France (1920-1950) ». Théorème, nᵒ 36:149‑70.

  1. Soulez remarque que la distinction entre interprétation et « surinterprétation » dans les faits ne se fait pas grâce à l’intenctio operis mais plutôt en se référant à l’intenctio autoris : on se réfère à la société qui produit les textes et des usages de lecture de ces textes selon certaines règles qui permettent de désigner certaines lectures comme « surinterprétations ». Au fond, cela n’est pas si éloigné de la position d’Eco lui-même, selon qui l’intenctio operis était en fait le produit de ce qu’il appelle « encyclopédie » : une mémoire collective et culturelle, sociale, donc (Eco 1989). En essayant de garder des principes analytiques opérationnels, Eco adopte cependant un critère de lecture selon un principe augustinien apparemment circulaire – d’un point de vue opérationnel, on revient toujours au texte - alors que Soulez ouvre les possibilités analytiques aux données liées aux usages.↩︎

  2. Voir à ce propos le débat, classique en sémiotique, qui opposait le philosophe Richard Rorty à Umberto Eco (Eco 2002).↩︎

Treleani Matteo
Wormser Gérard 0000-0002-6651-1650
De l’interprétation à l’usage et retour
Recension de Jullier, Laurent et Guillaume Soulez, « Usages de l’interprétation, interprétation des usages », Théorème, nº 36, 2023
Matteo Treleani
Département des littératures de langue française
2104-3272
Sens public 2024/05/16
Il est temps de revenir sur la notion d’interprétation selon Laurent Jullier et Guillaume Soulez. Dans le dernier numéro de la revue Théorème, les auteurs invitent le lecteur à revenir sur la querelle des usages et de l’interprétation. De l’esthétique à la sociologie en passant par la sémiologie, l’histoire et la didactique, les contributeurs mobilisent différentes approches pour saisir une question complexe et en même temps fondamentale pour les sciences humaines aujourd’hui.
Interprétation http://data.bnf.fr/ark:/12148/cb11975904c
Usage http://data.bnf.fr/ark:/12148/cb11975752p
Intentionnalité (philosophie) http://data.bnf.fr/ark:/12148/cb119495336
Analyse http://data.culture.fr/thesaurus/resource/ark:/67717/T990-76
Herméneutique http://data.bnf.fr/ark:/12148/cb11932017p
Sémiotique http://data.bnf.fr/ark:/12148/cb11940671v
Pragmatique http://data.bnf.fr/ark:/12148/cb11932985n
Interprétation, Usage, Intentionnalité, Analyse, Herméneutique, Sémiotique, Pragmatique, Sémiopragmatique, Sociologie des usages