×
Ce site est un chantier à ciel ouvert habité par les éditeurs, lecteurs, auteurs, techniciens, designers de Sens public. Il s'agence et s'aménage au fil de l'eau. Explorez et prenez vos marques (mode d'emploi ici) !
Utilisateur
Anaïs Frantz
Informations
Articles (7)
- nom
- date
Impudeur et impudence de la pudeur
Entretien avec Mireille Calle-Gruber
Mireille Calle-Gruber est écrivaine et professeure émérite de littérature française et d’esthétique à l’université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 où elle a créé en 2007 le Centre de Recherches en Études Féminines et de Genres/Littératures francophones. Dans cet échange avec Anaïs Frantz elle explore l’impudeur de l’écriture littéraire.
Que reste-t-il dans la littérature contemporaine de l’ancienne tension entre pudeur féminine et création ? A-t-elle disparu ? Continue-t-elle de hanter les textes publiés ? S’est-elle déplacée ? N’a-t-elle été que momentanément mise de côté ? L’article examine le cas d’Annie Ernaux dans Mémoire de fille.
Dans "Changer de différence. Le féminin et la question philosophique" publié chez Galilée en 2009, Catherine Malabou déclare que la philosophie est le tombeau de la femme. Et Carole Dely lors d’une conférence en Sorbonne, en décembre 2008, posait la question : « De la philosophie, et derechef qu’elle fait …
Née d’une union non reconnue entre un fils de bonne famille et une femme de chambre, Violette Leduc trouve dans l’écriture autobiographique le moyen d’exercer un autre genre d’autorité. C’est l’incroyable autorité d’une bâtarde dont la stratégie poétique prend la forme du repentir, au double sens du sentiment de culpabilité …
Née d’une union non reconnue entre un fils de bonne famille et une femme de chambre, Violette Leduc trouve dans l’écriture autobiographique le moyen d’exercer un autre genre d’autorité. C’est l’incroyable autorité d’une bâtarde dont la stratégie poétique prend la forme du repentir, au double sens du sentiment de culpabilité …
Cet article vise à déployer l’éventail sémantique du « genre » que la tradition, dans son désir de « définir » et d’ « identifier », réduit trop souvent en parlant soit de genre biologique (humain/animal/végétal), soit de genre sexuel (féminin/masculin), soit de genre textuel (littéraire/philosophique/sociologique) et littéraire autobiographie/poésie/essai). Or …
Dans son article intitulé « Le cheval de Troie », Monique Wittig définit le travail de l’écrivain comme la recréation d’une vision, « mais il ne s’agit pas de celle des choses mais plutôt de la première vision des mots, dans sa puissance. […] Il faut en passer par un …
Dossiers (3)